La tribune de VDS dans Sceaux Magazine de juin 2009

« JE DÉPENSE DONC JE SUIS »

 

Lors du dernier Conseil Municipal du 13 mai 2009 la dette a fait l’objet d’un échange vif entre le maire et notre groupe. Sachons que la dette atteint 56 Millions d’ et coûte chaque année aux Scéens 2,4M d’intérêts plus 2,6 M de remboursement d’une petite partie des 56 M : soit en tout 5M (2/3 de la Taxe d’Habitation !).

 

Sceaux s’est crue riche pendant quelques années mais maintenant Sceaux est surtout riche de ses dettes !

 

Toujours pressé le maire fait comme s’il pouvait continuer à promouvoir de grosses dépenses (Albert 1er, Robinson, Place du général de Gaulle…), en ignorant les leçons de la fable de la poule aux œufs d’or.

A force d’être trop ponctionnés, certains Scéens vont craquer et aller voir ailleurs, car ils vont se reconnaître dans l’image des Shadoks :

 

« Ils pompaient, ils pompaient ! En vain. »

 

A Sceaux c’est pareil.

 

Nota bene :

Les grands financiers de la mairie jonglent avec différents emprunts car ils savent qu’ils ne pourront plus emprunter aussi facilement qu’avant. Au lieu d’utiliser le produit de la vente du terrain Gaston Lévy pour diminuer la dette dont les intérêts coûtent 4%, ils placent une partie du produit de cette vente sur un compte à terme qui ne rapporte que 0,7%.

 

La culture de l’endettement ne se perd pas en un jour…