La Voix des Scéens n°35 - Novembre 2013

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TAXE D'HABITATION

 

SCEAUX EN HAUT DU PODIUM

LE COMPLEXE SPORTIF LÉO DELIBES DIT "DES BLAGIS"

 

PROJET UTILE, MAIS CONTESTÉ ET CONTESTABLE

 

On lit en tête de la page 6 de Sceaux Magazine d’octobre 2013

 

« Un site sportif et de loisirs …en concertation avec les riverains, les associations… sera implanté au cœur du quartier Marne-Musiciens. »

 

Annoncés à coup de trompette promotionnelle les travaux vont débuter fin 2013.

Tout va très bien Madame la Marquise !

 

Or nombre de problèmes soulevés en amont par VDS et les associations de quartier et les habitants n’ont pas été pris en compte et reviennent ou reviendront en boomerang bientôt :

 

► le coût démesuré du projet : au moins 9,3 M. euros ! En CM (septembre 2009, mars 2011, décembre 2011, dans les bulletins VDS d’octobre 2011 et mars 2012 et dans les tribunes de Sceaux Magazine de juin et septembre 2013 VDS a proposé la recherche de mutualisation avec Bourg la Reine, le phasage en deux temps des travaux et la révision à la baisse. Le montant de l’investissement est trop important pour la ville au vu de sa dette et de sa capacité d’autofinancement ;

 

► la « concertation avec les associations et les riverains ». Contrairement à ce qui est dit, elle n’a pas fonctionné au niveau du quartier. Les informations précises sur le projet retenu et les plans concrets avant le dépôt de permis de construire en juin 2013 n’ont pas été donnés au moment où les remarques et demandes pouvaient être reçues. Preuve en est qu’onze recours gracieux susceptibles de donner lieu à des contentieux ont été déposés.

 

l’énormité du projet. Les hauteurs et la longueur des nouveaux bâtis (le double de l’existant), l’absence de stationnement voitures, les nuisances sonores qui seront générées dans ce quartier saturé d’équipements publics (piscine, tennis, lycée Florian, théâtre, gymnase), les risques pour la sécurité du site et des riverains compte tenu de l’existence de 3 entrées témoignent d’une non prise en compte de l’environnement pavillonnaire.

 

Ces préoccupations parmi d’autres, assorties de propositions n’ont trouvé aucun écho.

 

Des conventions avec les riverains relatives aux clôtures de leurs propriétés en limite du site doivent se signer prochainement. Nous alertons les riverains comme nous l’avons fait au conseil municipal d’octobre 2013 sur la nécessité d’obtenir, avant toute signature, le plan d’ensemble en élévation du site et celui de la partie qui concerne précisément leur parcelle.

 

La vigilance et la recherche de conseils s’imposent.

 

RESTAURATION SCOLAIRE

 

LE BON SENS FINIRA-T-IL PAR L’EMPORTER ?

 

Depuis février 2012 nous émettons des réserves sur le projet de construction d’une cuisine centrale dans le cadre d’une SPL (Société Publique Locale) avec Montrouge. SPL qu’il faut financer et faire fonctionner (acheter un terrain, construire, recruter le personnel, acheter les produits, fabriquer, livrer les repas, etc…).

 

Nous avons toujours soutenu, CM (conseil municipal) du 10 mai 2012, lettre ouverte au Maire de Sceaux du 21 mai 2012, tribunes de juin 2012, avril 2013) qu’il était plus judicieux de profiter de la cuisine centrale d’Antony notre ville voisine, cuisine dont la rénovation a été achevée l’été dernier.

 

A notre question orale posée sur le sujet au CM du 3 octobre dernier il nous a été répondu que le projet de SPL se poursuivait et que sa cuisine centrale ouvrirait à la rentrée 2016.

 

Or nous apprenons par un encart de la rédaction de Sceaux Mag qui suit notre tribune de novembre 2013 que « les repas des restaurants scolaires de Sceaux proviennent déjà actuellement de la cuisine centrale implantée à Antony… »

 

Que faut-il comprendre ? Par un coup de baguette magique aurions nous été entendus ?

 

Mais alors comment expliquer que le projet de SPL avec Montrouge se poursuive alors que la solution Antony déjà opérationnelle peut éviter les problèmes compliqués que pose cette création de SPL et notamment les augmentations du prix des repas qui n’ont jamais été explicités clairement ?

 

Seront-elles supportées par les familles ?

 

Par la ville c'est-à-dire par les impôts de tous ?

 

SOUHAITONS QUE LE BON SENS L’EMPORTE ENFIN !