NOUVEAU CENTRE  VILLE SUMMUM  DE DÉSINFORMATION

Ce projet fait l’objet d’une désinformation sans précédent dont SceauxMag de juin 2018 constitue le point d’orgue.

 

La réunion publique du 13 mars 2018 s’est faite sur la base de plans imprécis et trompeurs et sans maquette laissant de nombreux Scéens interrogateurs. Les perspectives d’architecte faisaient espérer de grands dégagements d’espace de vie et d’espaces verts sur la Place de Gaulle. (cf. page 10 SceauxMag juin)

 

La maquette présentée trop tardivement au château de l’Amiral depuis le 5 mai  conforte les interrogations quoi qu’il en soit dit. La Place de Gaulle « espace de respiration »  est bétonnée à plus de 8o%, remplacée  par « trois places  créées » que l’on a peine à identifier. Les deux alignements d’arbres de la place de Gaulle disparaissent. Dans le cadre de la              transition écologique bien sûr !

 

Le rétrécissement du carrefour des RD 60 (Houdan) et 67 (Voltaire) va entraîner sa congestion et celle des rues y conduisant, ainsi que bien d’autres dans Sceaux engendrant de la pollution aérienne et sonore. (« pacification des flux »  est-il dit dans SceauxMag !)

 

 

 

Qu’est devenue l’« ambiance villageoise » du centre-ville présentée dans la charte que nous avions acceptée de signer le 11 mai 2017 ?

 

Son esprit est totalement bafoué. 

NOS PROPOSITIONS

Soyons clairs. Nous approuvons ce projet de réhabilitation du château de l’Amiral ainsi que les constructions au nord de la Place de Gaulle.

 

Mais nous demandons de :

 

- Envisager les risques induits par l’implantation de l’École des Arts Culinaires dans le château pour un coût de  15M€, même s’ils sont investis par des tiers. Donc définir un plan B.

 

- Clarifier le modèle économique qui préside au projet de cette place et préciser les priorités en parking, logements étudiants et autres, espaces verts, circulation en fonction des  finances de la Ville.

 

 - Revoir  le nombre de places de parking public nécessaires à la survie et à l’extension des commerces, ainsi qu’à la future École des Arts culinaires… 

 

Les 60 places en souterrain prévues en plus des 90 actuelles ne suffiront pas.  La saturation  est inévitable.

 

- Lancer, quoi qu’il en soit dit, l’étude de faisabilité d’un parking dans le bâtiment du garage Renault 

 

- Mettre en place une consultation citoyenne formalisée auprès des Scéens sur le projet Place de Gaulle par internet et/ou à la Mairie sur la base d’un questionnaire simple. L’enjeu justifie tout cela.