LA DÉSINFORMATION S’AMPLIFIE SUR LE PROJET CENTRE-VILLE

UN ÉNORME RISQUE ARCHITECTURAL ET ÉCONOMIQUE

 

Lors de la réunion publique du 29 nov dernier on nous a présenté des perspectives trompeuses car embellies, ne permettant pas d’apprécier les proportions réelles de ce projet engageant l’avenir de notre ville. Impossible d’obtenir une maquette physique à l’échelle faisant ressortir les vrais volumes et espaces permettant de s’en faire une idée exacte !

 

 

Nous soutenions pourtant le principe de l’école d’arts culinaires. Nos efforts de conciliation entre le promoteur et les colotis et riverains n’ont pas réussi à faire surmonter les oppositions malgré l’intérêt global du projet. Pour rappel

  • Hauteurs à 12m promises par le maire dans l’enquête publique non respectées.
  • Cahier des charges du lotissement modifié enfreignant le droit privé des colotis
  • Intérêt financier pour la ville très discutable (cf. page 2)
  • Survie des cèdres centenaires et du sophora fortement compromise

Enfin Charte du Centre-Ville bafouée par non respect de

 

l’architecture villageoise Île de France   Jugez-en

 

Image conforme au Permis de Construire accordé le 26 décembre 2019

 

CHÂTEAU DE L’AMIRAL - BAIL A CONSTRUCTION À UN PROMOTEUR - UN SCANDALE FINANCIER ?

 

Le maire s’est fait voter par sa majorité au dernier Conseil Municipal (CM)

du 28 mars une délégation

pour signer un Bail à Construction (BAC) à un promoteur. Bail pour le

moins « léonin ». En effet:

 

1)   Le promoteur investit 10M€ environ pour réaménager le château 

      de l’Amiral et construire l’école.

 

2)   La ville lui consent un BAC sur 60 ans en contrepartie d’un loyer

      de 10.000€ HT/an (830 €/mois : le loyer d’un studio !). Pour une propriété de 3600 m2  achetée 4 Millions € !

 

3)   Le promoteur sous-loue à l’école de cuisine sur la base d’un bail de 12 ans en contrepartie d’un loyer de 602.000 € HT/an (Soit 50170€/mois). Récupérant donc presque sa mise en 12 ans, il lui

      reste 48 ans pour multiplier ses gains. Quid des bâtiments dans 60 ans qui reviennent à la ville ? Coûts de restauration et/ou destruction?

 

4)   Cerise sur le gâteau, nous avons appris au cours de ce CM du 28 mars que le promoteur se réservait le droit de céder son bail (à quelles conditions ?)  à un « investisseur » non identifié ! En tout

      cas non identifié pour le public, tout comme le BAC impossible à obtenir !

 

Ce manque de transparence est intolérable.

 

 

 

Pourquoi ne pas avoir consenti un BAC sur une durée moindre pour que les Scéens récoltent les fruits de cet investissement ?